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Entretien avec Anne Borlée, interrogée par Cindy Pahaut du CVFE (Collectif Contre Les Violences Familiales Et L’Exclusion) / décembre 2019
→ Si les écoféminismes m’étaient contés…
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Pister les liens entre la misogynie qui imprègnent les fondements des récits de notre culture et l’impact du massacre des sorcières dans notre histoire, dans nos histoires…
Ou comment nos imaginaires ont été colonisés…
TISSEUSES D’OBSCUR
par Anne Borlée conteuse

Si l’histoire est récit, si le monde est vision,
De quelles visions je nourris mes récits?
De quels récits je nourris mes visions
Artiste de l’oralité et de l’imaginaire en recherche : je gratte le vernis qui recouvre les statues victorieuses et les livres d’histoire, je fouille à l’instinct dans les bribes de mémoires, je creuse profond pour trouver les racines de la misogynie de nos récits, je piste les mythes cachés dans lesquels une faune de déesses excentriques et vivifiantes attendent dans un monde clair-obscur d’être réhabilitées…
Comme alliés dans cette recherche, les textes et les pensées des nombreuses femmes, activistes, philosophes, sorcières néo-païennes, reliées à l’écoféminisme, ce mouvement politique, multiple, pragmatique, antibureaucratique qui lutte depuis des années dans une ombre imposée.
Durée 90 minutes suivie d’un échange avec le public
Fré Werbrouck & Thérèse Coriou
Avec le soutien de la Maison du Conte et de la Littérature du Brabant Wallon, du Centre Culturel de Beauraing et de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Remerciements à l’équipe de la MCL, Nele Paxinou et Gilles K.